Lorsque l’on installe des équipements de visioconférence utilisant le codec H264 SVC est il nécessaire d’implémenter sur un Wan MPLS de la QOS ?
Une bonne question à laquelle John Bartlett vient de tenter de répondre dans un article publié sur No Jitter. Celui-ci a suscité quelques réactions que vous pouvez retrouver à cette adresse : http://www.nojitter.com/article/229219467
Un plus du codage SVC est d’encoder les flux vidéo à différents niveaux à partir d’une base commune un peu à la façon dont on construit un millefeuille. En cas de perte de paquets le récepteur décide de n’utiliser que la couche qui lui est parvenue complète. Selon Vidyo l’utilisation de cette technique permet de s’affranchir de la mise en place de QOS.
Il est important de ne pas oublier que transmettre une session vidéo nécessite une bande passante importante. Il convient en outre de faire en sorte que ce type de flux ne cannibalise pas les flux métiers de l’entreprise. Transmettre beaucoup de données sachant qu’une grande partie seront perdues ou inexploitables est à mon avis une erreur à ne pas commettre.
La mise en place de mécanismes de QOS avec une classe RT-VO permet de déterminer et de limiter la bande passante ce qui est atout non négligeable sur un réseau IPVPN.
Ne pourrait on pas classer les flux Visio dans les flux data soit en classe D1 ou D2 ?
En D1 ils sont en concurrence avec les flux métiers et risquent de les cannibaliser ce n’est pas pour moi une bonne solution. En D2 pourquoi pas? mais il sera difficile d’expliquer au comité de direction de l’entreprise que la transmission est de mauvaise qualité. Je ne pense pas contrairement à Vidyo que cette solution soit pertinente.
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